Le mystère du Carmel, la douceur et la profondeur de Marie… indissociables.
Le silence de l'Esprit
couvre le Carmel de son ombre, le garde au creux du vivant secrètement…
Mystère de silence, mystère d'un sourire de Dieu en sa Bien-Aimée, mystère d'Épouse…
Secrètes noces de Lumière en la Ténèbre, non pas ténèbres d'obscurs maléfices qui noient le monde, mais promesse au ventre de la Mère, Ténèbre sainte où éclot l'Enfance…
Promesse d'Enfance qui met
au monde Thérèse la petite, fait éclore la Madre, épouse Elisabeth, crucifie Jean
et Thérèse Bénédicte…
Vous en savez tellement plus que moi, frères et sœurs aimés, je ne fais qu'effleurer le silence, ce vertigineux silence qui nous appelle tous, qui nous respire peut-être, chacun de nous est un peu de ce souffle, ici, sur notre terre, inhalé et expiré par le Souffle, bercé par le pas tranquille de Marie, regardé par le Christ de la Crèche à la Croix, conduit par l'indicible, l'invisible lumière de la Résurrection…
Mystère des noces où la
nuit devient lumière, simplement, discrètement…
L'humble Carmel
délicatement voilé par l'amour de Marie…
Humble, pauvre, chaste,
malgré les travers de notre humanité…
Chaque mot comme un flocon s'efface en un instant, humblement.
Juste le silence.
Le profond silence…