Tous ceux qui aiment le Seigneur de tout leur cœur, de toute leur âme, de tout leur esprit et de toute leur force, et qui aiment leur prochain comme eux-mêmes ; [...] Oh ! que tous ces hommes et ces femmes sont heureux et bénis d’agir ainsi et de persévérer, car l’Esprit du Seigneur reposera sur eux et fera en eux son habitation et sa demeure ; et ils sont fils du Père céleste dont ils font les œuvres, et ils sont époux, frères et mères de notre Seigneur Jésus-Christ. Ses époux, lorsque, par l’Esprit-Saint, l’âme fidèle est unie à notre Seigneur Jésus-Christ. Ses frères, lorsque nous faisons la volonté du Père qui est dans les cieux. Ses mères, lorsque nous le portons dans notre cœur et notre corps par l’amour, par la loyauté et la pureté de notre conscience, et que nous l’enfantons par nos bonnes actions qui doivent être pour autrui une lumière et un exemple. Oh! qu’il est glorieux et saint et grand d’avoir un Père dans les cieux ! Oh ! qu’il est saint et beau, magnifique et admirable d’avoir un tel époux ! Oh ! que c’est chose sainte et chère, plaisante et humble, apaisante et douce, aimable et désirable plus que tout d’avoir un tel frère et un tel fils : notre Seigneur Jésus-Christ, qui a donné sa vie pour ses brebis et qui a prié son Père en disant : “Père saint, garde en ton nom ceux que tu m’as donnés dans le monde ; ils étaient à toi et tu me les as donnés. Les paroles que tu m’as données, je les leur ai dites et ils les ont reçues ; ils ont vraiment cru que je suis venu de toi, et ils ont reconnu que c’est toi qui m’as envoyé. Je prie pour eux, non pour le monde. Bénis-les et sanctifie-les, et pour eux moi-même je me sanctifie. Je te le demande, et pas pour eux seulement mais aussi pour ceux qui, par leur parole, croiront en moi : qu’ils soient sanctifiés tous ensemble, comme nous. Et je veux, Père, que là où je suis, eux aussi soient avec moi pour qu’ils voient ma splendeur dans ton royaume. Amen. “.....
"De l'un à l'autre", le blog de l'oratoire saint François d'Assise. Un espace dédié à l'amour du Christ et la compassion infinie envers tous les êtres qui habitaient le Poverello... et tant d'autres !
lundi 4 octobre 2021
Lettre à tous les fidèles, St François
St François d'Assise ,
"Lettre à tous les fidèles, 1 : à ceux qui ont choisi la vie de pénitents"
mardi 14 septembre 2021
La Croix du Christ...
Chaque Messe est, à travers la Croix du Christ, une grande bénédiction, une explosion silencieuse de l’amour, une grande descente de Dieu dans le monde pour empêcher qu’il ne périsse et que le mal en lui ne prévale au total sur le bien. Et, en retour, chaque Messe provoque, dans une partie cachée du monde, une réponse d’amour qui, à travers la Croix du Christ, remonte jusqu’à Dieu.
Charles Journet, "La Messe – Présence du sacrifice de la Croix"
lundi 13 septembre 2021
Les pieds nus du Christ...
Quiconque n'est pas disposé à accueillir le pauvre n'accueille pas pleinement le Christ qui s'est identifié à lui. Si quelqu'un, au moment de la communion, avance plein de ferveur pour recevoir le Christ, mais le coeur fermé aux pauvres, il ressemble, dirait St Augustin, à celui qui voit de loin venir un ami perdu de vue depuis des années. Plein de joie, il court à sa rencontre, se hisse sur la pointe des pieds pour lui embrasser le front sans s'apercevoir que de ce fait il lui écrase les pieds avec ses chaussures cloutées. Les pauvres sont en effet les pieds nus du Christ encore posés sur cette terre.
Père Raniero Cantalamessa
"Amoureux du Christ, le secret de François d'Assise"
lundi 23 août 2021
Réflexions : femmes dans l'Eglise...
"...Une Femme enfante…
La vie jaillissante, qui peut l’arrêter…
L’Église est en douleur d’enfantement, submergée par ce qui la dépasse humainement, mais en espérance. On dit en espérance d’enfant… Pour l’instant, ce sont des hommes qui en sont broyés. Alors peut-être que oui, le temps des femmes est venu, celui du féminin, en tout cas. Que l’Église puisse mettre au monde tout le Vivant qu’elle porte… malgré la fureur de « l’antique Serpent ».
C’est le Corps qui prend la main… cela est. On ne peut rien entraver, rien contrôler. Même au prix de la vie, et ça me parle de l’Église.
De ce qui s’écrit, nous n’en connaissons pas l’expression matérielle mais nous en pressentons la vérité, l’inéluctable, qui échappera à toute entrave : sinon, il sera question de mort. Ce que certains prêtres essayent de faire entendre, comme si à regarder de façon trop vaste, à prendre trop de distance, d’autres étaient moins saisis de cette profonde convulsion, cette pulsation de vie qui appelle : ça n’est pas abstrait, c’est poignant, brûlant, bouleversante houle qui saisit et broie en même temps, terrible effort aussi, la vie lutte pour s’incarner, et chaque peur, chaque refus, chaque raideur, et même chaque tergiversation, complique sa lutte…
Ici, on l’oublie, nos sociétés permettent ou imposent le contrôle, la mort s’éloigne en apparence, il ne resterait que la joie : la péridurale a mangé la douleur… On choisit son moment, on rêve un enfant qui devient projet, mais au-delà tous ces masques, pour la moitié de la planète cela reste la passion des femmes, et elles en meurent encore.
L’Eglise en espérance d’enfant approche de son terme.
Crûment.
Nous pouvons lire ces mots au sens le plus brutal.
Crûment...
On ne sait pas encore. Un enfant va naître, peut-être. L’Église Épouse se tord dans les douleur de son enfantement. Il n’y a pas de péridurale pour elle… L’enfant n’est plus un rêve, il est là et il est inconnu.
Elle le croyait un projet dessiné depuis le fond des âges, blotti depuis deux mille ans dans un nid rassurant et bien construit, il est une réalité divine qui vient et déchire toutes les certitudes et tous les rêves…
L’Eglise a peur. Elle sent que tout lui échappe, elle doit devenir Corps en vérité, Corps du Ressuscité… mais pour cela, la Passion. La guerre des femmes pour la vie…
Alors mes sœurs religieuses, vierges, épouses, veuves et femmes sages, veillons avec Marie au chevet des hommes qui peinent à ce qui leur est demandé…
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