Anastase du Sinaï, homélie sur la Transfiguration.
"De l'un à l'autre", le blog de l'oratoire saint François d'Assise. Un espace dédié à l'amour du Christ et la compassion infinie envers tous les êtres qui habitaient le Poverello... et tant d'autres !
dimanche 8 mars 2020
Carême, nous serons transfigurés...
dimanche 1 mars 2020
Assieds-toi...
« Arrête la course, ferme la radio, dépose tes livres, éloigne-toi des bavardages, isole-toi dans le calme. Assieds-toi et laisse venir le silence. S’asseoir pour Dieu, c’est comme si pour Lui tu taillais un morceau dans ton temps… Et quand on aime, on a le temps, n’est-ce pas ? S’asseoir en silence. Pour une fois bâillonne tes soucis et tes envies d’en parler. Assieds-toi pour regarder Dieu. Et quand on aime, on regarde, n’est-ce pas ? S’asseoir avec Dieu, prendre du repos avec Lui, goûter à sa Présence. Celui qui aime s’assied près de son ami ».
Père Charles Singer
Carême, les bienfaits divins...
Jésus fut conduit au désert par l’Esprit pour être tenté par le
diable (Lc 4, 1-2). Il y a lieu
ici de se rappeler comment le premier Adam fut chassé du paradis dans le désert
pour remarquer comment le second Adam revint du désert au paradis. Voyez
comment les dommages se réparent suivant leur enchaînement et comment les bienfaits
divins se renouvellent en reprenant leurs propres traces. Une terre vierge a
donné Adam, le Christ est né de la Vierge ; celui-là fut fait à l’image de
Dieu, celui-ci est l’Image de Dieu ; celui-là fut placé au-dessus de tous les
animaux sans raison, celui-ci au-dessus de tous les vivants ; par une femme la
folie, par une vierge la sagesse ; la mort par un arbre, la vie par la croix
[…] Adam est au désert, au désert le Christ ; car il savait où trouver le
condamné pour dissiper son égarement et le ramener au paradis. […] Mais du
moment qu’au paradis, il avait, faute de guide, perdu la route qu’il suivait,
comment, au désert, eût-il pu, sans guide, retrouver la route perdue ?"
Saint Ambroise de Milan "Traité sur l’Evangile de St Luc"
mercredi 26 février 2020
Le jeûne qui plaît à Dieu... (jour des Cendres)
Je jeûnais assis sur une montagne et je rendais grâces à
Dieu de tout ce qu'il avait fait pour moi. (Soudain) j'aperçois le Pasteur
assis près de moi qui me dit ceci :
« Pourquoi es-tu venu ici de si grand matin ?
- C'est que, Seigneur, je monte la garde.
- Qu'est-ce que cette garde ? dit-il.
- Je jeûne, Seigneur, dis-je.
- Et quel est, reprend-il, le jeûne que vous observez ?
- Je jeûne comme d'habitude, Seigneur, dis-je.
- Vous ne savez pas, dit-il, jeûner pour le Seigneur, et ce
n'en est pas un, ce jeûne sans valeur que vous observez.
- Pourquoi dites-vous cela, Seigneur ? dis-je.
- Je dis, reprend-il, que ce jeûne que vous vous imaginez
observer n'en est pas un ; mais je vais t'enseigner quel est le jeûne agréable
parfait aux yeux du Seigneur.
- Oui, dis-je, Seigneur, vous me rendrez heureux si je puis
connaître le jeûne agréable à Dieu.
- Ecoute, dit-il, Dieu ne veut pas de ce jeûne vain. Car en
jeûnant de cette façon pour Dieu, tu ne fais rien pour la justice. Jeûne pour
Dieu de la façon suivante. Ne fais rien de mal dans ta vie et sers le Seigneur
avec un cœur pur ; observe ses commandements (Mt 19, 17) en marchant selon ses
préceptes et qu'aucun mauvais désir ne monte à ton cœur. Aie confiance en Dieu
; je crois que, si tu agis ainsi en le craignant et en t'abstenant de toute
mauvaise action, tu vivras pour Dieu. Et si tu agis ainsi, tu mèneras à bien un
jeûne important et agréable à Dieu. »
Le Pasteur d’Hermas
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