jeudi 5 septembre 2019

Le chemin d'Assise...


Dernier volet de ces temps de vacances : une invitation à la paix...

"Ce chemin se veut être, depuis sa création, une démarche de pèlerinage dans l’esprit de Saint François. Il ne faut donc pas s’attendre à y trouver tout le « confort » ni toutes les « facilités » d’un itinéraire de randonnée, tant en ce qui concerne le balisage que les hébergements ou les possibilités de ravitaillement.

L’accueil de l’imprévu voire de l’inconfort, la recherche de la simplicité voire de la sobriété sont les conditions les plus courantes pour qui se met en chemin vers Assise.

Elles permettent ainsi de s’imprégner de  l’esprit de l’évangile tel que St François a choisi de le vivre." 


Carte et texte sont extraits du blog de l'Association "Chemins d'Assise"




dimanche 25 août 2019

Si tu es tombé...

« Si tu te trouves blessé pour être tombé en quelque défaut lié à ta faiblesse, ou même parce ce que tu auras commis volontairement quelque chose de mal, ne perds pas courage et ne te trouble pas ; au contraire, tourne-toi aussitôt vers Dieu et parle-lui ainsi : « Et voilà, Seigneur ! Je me suis comporté pour ce que je suis ! Et à part des chutes, que pouvait-on attendre de moi ? » Et là, humilie-toi un instant à tes propres yeux, regrette l’offense faite au Seigneur, et sans t'accabler, manifeste ton dédain pour tes passions vicieuses, principalement pour celle qui t'a été occasion de chute.
Continue ensuite de cette façon : « Et je n'en serais pas resté là, Seigneur, si par ta bonté tu ne m'avais retenu ! » Et rends-lui grâce, l'aimant plus que jamais dans son incroyable clémence, lui qui te tend la main droite pour que tu ne retombes pas, alors même que tu viens de l'offenser. Ceci fait, ne cherche pas davantage si Dieu t'a pardonné ou non : ce ne serait qu'orgueil, inquiétude d'esprit, perte de temps et tromperie du démon sous l'apparence de quelque bon prétexte. T'abandonnant délibérément entre les mains miséricordieuses de Dieu, continue plutôt ce que tu faisais comme si rien n'était arrivé. 
Et si bien des fois, chaque jour, tu retombais et restais blessé, il te faudrait répéter avec la même confiance ce que je viens de dire, une deuxième fois, une troisième fois et ainsi de suite, et encore plus la dernière fois que la première.»
Lorenzo Scupoli, Le Combat spirituel, 26.
Traduction M de Longchamp pour Magnificat

mardi 20 août 2019

Dans le silence... St Bernard

« Celui qui veut prier en paix ne tiendra pas seulement compte du lieu, mais du temps. Le moment du repos est le plus favorable et lorsque le sommeil de la nuit établit partout un silence profond, la prière se fait plus libre et plus pure. « Lève-toi la nuit, au commencement des vigiles, et épanche ton cœur comme de l'eau devant le Seigneur ton Dieu ». Avec quelle sûreté la prière monte dans la nuit, quand Dieu seul en est témoin, avec l'ange qui la reçoit pour aller la présenter à l'autel céleste ! Elle est pure et sincère, quand la poussière des soucis terrestres ne peut pas la salir. Il n'y a pas de spectateur qui puisse l'exposer à la tentation par ses éloges ou ses flatteries.
C'est pourquoi l'Épouse [du Cantique des Cantiques] agit avec autant de sagesse que de pudeur lorsqu'elle choisit la solitude nocturne de sa chambre pour prier, c'est-à-dire pour chercher le Verbe, car c'est tout un. Tout est en lui : les remèdes à tes blessures, les secours dont tu as besoin, l'amendement de tes défauts, la source de tes progrès, bref tout ce qu'un homme peut et doit souhaiter. Il n'y a aucune raison de demander au Verbe autre chose que lui-même, puisqu'il est toutes choses. »
St BernardSermon 86 sur le Cantique des Cantiques 

jeudi 15 août 2019

Marie, Mère des vivants...


Dans son amour profond pour la Mère des vivants,  écrit : " Lorsque l’âme est toute pénétrée par l’amour de Dieu, oh ! comme tout est bon alors, comme tout est rempli de douceur et de joie ! Mais, même alors, on n’échappe pas aux afflictions, et plus grand est l’amour, plus grandes sont les afflictions. La Mère de Dieu n’a jamais péché, même par une seule pensée, et elle n’a jamais perdu la grâce, mais, elle aussi, eut à endurer de grandes afflictions. Quand elle se tenait au pied de la Croix, sa peine était vaste comme l’océan. Les douleurs de son âme étaient incomparablement plus grandes que celles d’Adam lorsqu’il fut chassé du Paradis, parce que son amour était, lui aussi, incomparablement plus grand que celui d’Adam. Et si elle resta en vie, c’est uniquement parce que la force du Seigneur la soutenait, car le Seigneur voulait qu’elle voie sa Résurrection, et qu’après son Ascension elle reste sur terre pour consoler et réjouir les Apôtres et le nouveau peuple chrétien. "

Saint Silouane l’Athonite