Dans
son amour profond pour la Mère des vivants, écrit : " Lorsque l’âme est toute pénétrée par l’amour de Dieu,
oh ! comme tout est bon alors, comme tout est rempli de douceur et de
joie ! Mais, même alors, on n’échappe pas aux afflictions, et plus grand
est l’amour, plus grandes sont les afflictions. La Mère de Dieu n’a jamais
péché, même par une seule pensée, et elle n’a jamais perdu la grâce, mais, elle
aussi, eut à endurer de grandes afflictions. Quand elle se tenait au pied de la
Croix, sa peine était vaste comme l’océan. Les douleurs de son âme étaient
incomparablement plus grandes que celles d’Adam lorsqu’il fut chassé du
Paradis, parce que son amour était, lui aussi, incomparablement plus grand que
celui d’Adam. Et si elle resta en vie, c’est uniquement parce que la force du
Seigneur la soutenait, car le Seigneur voulait qu’elle voie sa Résurrection, et
qu’après son Ascension elle reste sur terre pour consoler et réjouir les
Apôtres et le nouveau peuple chrétien. "
Saint Silouane l’Athonite