4ème dimanche de l'Avent dans l'oratoire |
"De l'un à l'autre", le blog de l'oratoire saint François d'Assise. Un espace dédié à l'amour du Christ et la compassion infinie envers tous les êtres qui habitaient le Poverello... et tant d'autres !
dimanche 23 décembre 2018
mercredi 19 décembre 2018
Noël nouvelet... Chorale de Saint Ferdinand des Ternes
Les petits chanteurs de Saint Ferdinand des Ternes interprètent un cantique de Noël qui date sans doute du XVIe siècle : « Noël nouvelet ». Nouvelet signifie en français de la Renaissance : né depuis peu. Autrement dit : Noël qui vient, naissance de Dieu maintenant, ou Noël chaque année nouveau.
C’est le compositeur Jehan Alain qui a harmonisé ce chant traditionnel en 1938. Deux ans après, le 20 juin 1940, avec les Cadets de Saumur dans la défense de la Loire, il est mort à l’âge de 29 ans.
C’est l’émerveillement devant un miracle si simple : un enfant nait et c’est l’espoir du monde qui renait, parce que Dieu s’est fait tout petit, enfant.
Les petits chanteurs prêtent leur voix aux bergers et aux anges : « chantons ici, disons à Dieu merci ! Chantons Noël pour le Roi nouvelet. De vers Bethléem, vit Joseph et Marie, l'âne et le bœuf, l'Enfant couché par lit, la crèche était au lieu d'un bercelet ».
Mis en ligne par : Retraite dans la ville
lundi 17 décembre 2018
Avent, temps d'espérance... 3ème dimanche
Espérance… Où sont-ils, les vivants d'espérance,
où sont-ils si, au cœur de leur église, ils la pensent au-delà, plus tard, comme
un rêve merveilleux qui n'aurait pas sa place ici; où en sont-ils de leur vie ?
De ce qu'ils appellent la foi ? Comment ne pas percevoir cette venue profonde au
cœur de chacun, cette poussée de silence : espérer n'est pas un futur, c'est un
présent, dans tous les sens du mot. Un chemin d'aujourd'hui, et d'aujourd'hui,
et d'aujourd'hui…
Il n'y a pas de demain. Il y a la beauté, la paix, la joie, qui germe en l'homme à son rythme, se déploie... alors émerge enfin à la lumière d'ici et se révèle un peu plus le Royaume. Il n'est pas de ce monde, bien sûr, mais il habite au cœur du monde comme un secret et une… J'allais écrire victoire, ou gloire peut-être, ou peut-être les deux. Certainement les deux. Il peut y avoir entre ces deux aujourd'hui le temps d'un vie ou d'un sourire, ou le clin d'oeil d'un ange, il peut y avoir un abîme de vertige ou le fragile d'une feuille d'or, il n'y a jamais de demain… Nous n'avons qu'aujourd'hui, infiniment, pour vivre et pour aimer.
Il n'y a pas de demain. Il y a la beauté, la paix, la joie, qui germe en l'homme à son rythme, se déploie... alors émerge enfin à la lumière d'ici et se révèle un peu plus le Royaume. Il n'est pas de ce monde, bien sûr, mais il habite au cœur du monde comme un secret et une… J'allais écrire victoire, ou gloire peut-être, ou peut-être les deux. Certainement les deux. Il peut y avoir entre ces deux aujourd'hui le temps d'un vie ou d'un sourire, ou le clin d'oeil d'un ange, il peut y avoir un abîme de vertige ou le fragile d'une feuille d'or, il n'y a jamais de demain… Nous n'avons qu'aujourd'hui, infiniment, pour vivre et pour aimer.
Que cherchent-ils ces voyageurs d'espoirs déçus,
tous ceux qui projettent l'espérance comme un moteur pour avancer vers… Tous
ceux qui se plongent dans ce qu'ils appellent la réalité et qui n'en voient plus que les troublantes apparences de
haines, d'orgueils, de désespoirs, de joies aussi, et de plaisirs…
Ici, tout est pluriel, la vie se fragmente à l'infini sur nos pauvres miroirs et nous plonge dans un mauvais songe ou une ivresse plus ou moins joyeuse.
Ici, tout est pluriel, la vie se fragmente à l'infini sur nos pauvres miroirs et nous plonge dans un mauvais songe ou une ivresse plus ou moins joyeuse.
Espérer, attendre… Il y a deux façons d'attendre :
quelque chose doit venir à quoi on s'accroche au risque de se lasser, car ce
quelque chose viendrait de l'extérieur, on ne sait trop quand, on ne sait même
pas si c'est vrai, ou attendre comme on attend un enfant... on disait : elle est
en espérance d'enfant. Cet enfant, il va naître, il grandit en la femme,
grandit sous la main de son père, fruit d'amour…
L'espérance, c'est la certitude de cet amour qui
fruite en silence en nos cœurs épousés de l'Esprit, cette attente bénie et
agissante qui invente un espace de douceur, nourrit et protège ce fruit sans
même que nous en ayons conscience, aujourd'hui, et puis aujourd'hui,
et puis aujourd'hui… dans ce présent qui est tout entier porte d'éternité.
L'espérance est au présent. Elle ne peut qu'être au présent.
Alors le Royaume affleure dans nos vies, alors enfin la joie, la paix, l'amour…
M.F. "Les nuits de feu"
dimanche 9 décembre 2018
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