Tant de
silence...
L’oratoire
respire doucement dans la paisible joie de Noël. Les messes sont en pause mais
la prière demeure.
Dieu
veille : il a invité largement, secondé par des anges enthousiastes qui lui
ont répondu oui sans plus se poser de questions. Anges un peu froissés, enf-anges
peut-être ? Le cœur au creux des mains et la joie en offrande… Au marché,
au bistrot, partout où les rencontres se nouent et se dénouent, l’éclat de leur
espérance ouvre les portes aux chercheurs de paix, aux assoiffés, aux hors-pistes…
Le Semeur
est sorti pour semer et conduire lui-même le petit troupeau que son Cœur
rassemble, ses bien-aimés cueillis au bord des routes, dans les bois, sur les
places. Il sait bien que ses serviteurs ont trop à faire, ils sont trop peu
nombreux, trop blessés pour aller chercher aux « périphéries », trop
mal perçus aussi, englués dans l’obscur. Alors Lui, y va. Il Lui suffit de
trouver un cœur simple, un peu cassé… un peu capable d’aimer : il n’a
besoin que de notre pauvreté…
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