Le matin est en guerre, celle des hommes. La
nature chante son innocence, les oiseaux interpellent le soleil en tressant
leurs voix...
Ici, les hommes jouent à la guerre… ailleurs, ils la font.
Ailleurs, ils tuent. Ils ont peur et ils tuent.
Sueur de sang.
Le calice est dans nos mains, toujours, et dans nos mains de femmes, nos mains de mères, nous recueillons le sang de l’humanité en douleur.
Il est mêlé au Sien… devient offrande par nos mains et dans nos cœurs devient prière.
Nos cœurs calices, un jour, débordant des larmes et du sang des aimés. Du sang de Ses frères, les enfants de son Père…
Les mots se posent sans moi. Je ne sais ce qui se dit, mais, mes sœurs, j’en sais le dévoilement.
Tous le regardent…
« Et ils regarderont vers moi, qu'ils auront percé, et ils en mèneront deuil, comme quand on mène deuil d'un fils unique…» (Za 12, 10)
Tous le regardent.
Aujourd’hui tous
regardent et voient. On ne peut ignorer la douleur du monde.
Tous le regardent.
Le calice dans nos mains recueille chaque larme, chaque peine, chaque goutte d’eau et de sang, mes sœurs, chacun de nos cœurs peut accueillir la douleur, la baigner de douceur, et tout doucement pour n’en perdre rien, la verser dans le cœur de Marie : elle le portera au Fils qui l’offrira au Père d’un souffle…
Semaine sainte…
Vivons, mes sœurs… osons entrer dans le
troublant mystère d’un Dieu qui se donne…
Ici, les hommes jouent à la guerre… ailleurs, ils la font.
Ailleurs, ils tuent. Ils ont peur et ils tuent.
Sueur de sang.
Le calice est dans nos mains, toujours, et dans nos mains de femmes, nos mains de mères, nous recueillons le sang de l’humanité en douleur.
Il est mêlé au Sien… devient offrande par nos mains et dans nos cœurs devient prière.
Nos cœurs calices, un jour, débordant des larmes et du sang des aimés. Du sang de Ses frères, les enfants de son Père…
Les mots se posent sans moi. Je ne sais ce qui se dit, mais, mes sœurs, j’en sais le dévoilement.
Tous le regardent…
« Et ils regarderont vers moi, qu'ils auront percé, et ils en mèneront deuil, comme quand on mène deuil d'un fils unique…» (Za 12, 10)
Le calice dans nos mains recueille chaque larme, chaque peine, chaque goutte d’eau et de sang, mes sœurs, chacun de nos cœurs peut accueillir la douleur, la baigner de douceur, et tout doucement pour n’en perdre rien, la verser dans le cœur de Marie : elle le portera au Fils qui l’offrira au Père d’un souffle…
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