Ineffable. Vieillard, Rembrandt
Simple...
Il n’y a aucun apprêt dans Ta beauté. Tous les visages, tous les corps, jeunes, épuisés, agonisants, sont habités de Ta beauté ; ça se passe au-dedans, à fleur de peau…
Je pense à M, cet homme au visage perdu, béant, qui resplendit de Toi sans que personne ne le remarque. C’est Ta main qui passe, qui touche ce visage, me touche le cœur. En même temps. Et se dévoile une beauté insoupçonnée, insoupçonnable peut-être… la sienne propre… Unique.
Irremplaçable.
Je ne sais pas qui il est : il ne peut plus
me le dire, Tu ne peux pas le dévoiler, c’est un secret entre Toi et lui. Votre
secret. Infiniment précieux, infiniment parfait…
Les mots ne servent qu’à tracer une fine ligne
sur le sable blanc de la page. Une
ligne à suivre. Il est inutile de comprendre, il faut juste regarder cette
faible trace et la garder dans notre cœur. Et puis un jour, devant un visage
défait, elle le griffera, ce cœur, et Ta beauté se révèlera…
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