…Si quelqu’un vient
des morts vers eux, ils feront pénitence. Ce que le riche suppose du cœur de tous, ce
qu’il attend des désirs de tous, ce qu’il attribue aux vœux de tous les humains,
tous nous le susurrons : Oh! Si quelqu’un venait de chez les morts, et
rapportait ici ce qui s’y passe, tout le monde le croirait ! Ce genre de
discours est celui de personnes qui doutent ! Qui vient ici d’où personne ne
vient ? Qui prouvera qu’après la mort on existe encore ?
Car comme le riche l’avait demandé, Dieu
envoya Lazare dans un autre Lazare…
Et
le Christ venu du ciel et revenu lui-même des enfers, a enseigné par la parole
et a confirmé ce qui est réservé aux justes dans le ciel, et quels sont les
maux que l’on doit s’attendre à trouver en enfer. Mais peut-être que nous ne
croyons pas non plus en ces choses, et que nous ne voulons pas que le Christ
revienne, parce que nous ne voulons pas que le monde passe, mais surtout parce
que nous nous lamentons de la disparition des vices.
Le Christ n’est pas venu mettre en échec la
vie mais la mort. Il est venu mettre la mort en échec, non la vie, rappeler le
monde à Lui, non le détruire, anéantir les vices, non réduire à rien sa
créature. Prions, mes frères, pour qu’à son retour le Christ nous trouve
capables de participer à son règne, selon son désir et son commandement.
St Pierre Chrysologue, 66ème sermon
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